L’influence de “La Physiologie du Goût” et le lien entre la synesthésie et le terroir

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Dans mon projet de recherche, je cherche à explorer les raisons pour le succès du livre de gastronomie, La Physiologie du Goût (1826) par Jean Anthelme Brillat-Savarin. Le livre est devenu  célèbre pas seulement en France et pas seulement dans le domaine de la gastronomie. Je vais aussi explorer la condition de la synesthésie (« une association intermodale involontaire, ce qui veut dire que la stimulation d’un sens est perçue simultanément par un autre sens, sans que celui-ci ait été stimulé spécifiquement. ») pour voir comment la synesthésie peut changer nos perceptions sur le concept du terroir. Chez un synestète un son peut appeler une couleur, ou pour un autre synestète, toucher un hamburger peut appeler un goût amer dans la bouche,  ou il est possible que les numéros noirs apparaissent en bleu chez le synestète.

Voici deux articles sur la synesthésie:

http://www.scientificamerican.com/article.cfm?id=hearing-colors-tasting-sh-2003-05

http://www.neuro.uoregon.edu/wehr/coursepapers/synesthesiastrongandweak.pdf

 

La nourriture et le sexe

Fiche

Après lire les ressources que Nancy affiche sur notre blog, j’ai lu un article intéressent qui concerne la « commodification » de la nourriture et les relations sexuelles à Kathmandu. L’auteur explore pourquoi il y a des liens entre les restaurant et la prostitution. Comme Bourdieu, il souligne qu’on classe sociale prédétermine les coutumes culturelles de notre choix. Comme des formes des rapports culinaires et sexuels, les restaurants et la prostitution partagent un lien dynamique culturel commun qui encercle le sens d’échange. J’ai vu une connexion avec mon projet. Les cultures de la nourriture et des relations sexuelles sont les moyens important de naturalise les hiérarchies sociales  entre les classes sociales. Ils jouent aussi un rôle important dans les créations de divisions déterminé par le sexe dans les communautés. La langue de la nourriture et les relations sexuelles mélange de cocher les femmes comme des objets de contrôle masculin par la justification des leur « services » si culinaires ou sexuels et les cultures naturalisés de l’hiérarchie du sexe.

Carnal Economies: The Commodification of Food and Sex in Kathmandu  

Descartes et le poisson aux Fidji?

Fish

 

Selon Descartes, la pensée et le corps sont séparés et distincts de l’un et de l’autre. Je pense que cette mentalité a existé parmi les opinons des chefs français et même en France en général du rôle de femmes. Cette chosification des femmes a perpétué l’idée que les femmes ne sont pas capables de s’occuper de la cuisine professionnelle. Cette pensée n’est pas unique à seulement la France. Par exemple, les habitudes de la nourriture aux Fidji montrent aussi une distinction similaire entre les sexes. Le mode typique de la portion dans une famille lauan est où la nourriture est présenté dans le centre de la famille et le poisson, par exemple, est divisé dans les portions selon au grade. La tête du poisson, le mana, appartient au homme qui a le grade plus haut. Les femmes et les enfants partagent le poisson restant. Cette division souligne encore les différences et même les inégalités entre les sexes.

qu’est-ce que ça veut dire « la chair » ?

On trouve des exemples de « food porn » dans un des romans que nous avons lu ce semestre : La Vie et la Passion de Dodin-Bouffant, gourmet de Marcel Rouff. J’analyse des passages où Dodin se rencontre Pauline chez elle. Dans cette scène, Dodin semble confondre la « belle chair blanche » du poisson (123) avec la « chair splendide » de Pauline (127). À première vue, j’étais un peu désorientée qu’on utilise le même mot « chair » pour décrire un poisson et une personne. Après avoir lu l’article de Probyn, elle explique à la page 221 la multiplicité du sens du mot. En français, « chair » peut faire référence également à la chair d’un animal, d’un être humain ou même d’un légume. Toutefois, Probyn nous fait attention que pour la plupart du temps, le mot incite l’image d’une femme « bien en chair ». Je trouve cette multiplicité du sens vraiment intéressante ; elle non seulement révèle les émotions compliquées de Dodin, mais aussi met l’accent sur le lien intime entre la nourriture et le plaisir qu’on peut dériver de (n’importe quel type) de chair.

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« ne l’essayez pas chez vous ! » : émissions de cuisine comme « food porn »

Andrew Chan explore l’idée des émissions de cuisine comme être « food porn » dans son article intitulé « ‘La Grande Bouffe’ : Cooking Shows as Pornography ». Chan_La Grande Bouffe

Il décrit, « by its nature, the cooking program is deceptive ». Les émissions de cuisine ne nous montrent qu’un processus vraiment simplifié qui crée un vide qui sépare le téléspectateur de la réalité de la cuisine actuelle. Elles montrent rarement ce qui se passe en coulisse pendant les publicités, par exemple, l’abattage des animaux, l’enlèvement de peau, etc. Le message inhérent dans ce « ruse » est : vous faites plaisir de regarder le spectacle, mais ne l’essayez pas chez vous !

 

 

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La cuisinière qui est citée la plus souvent pour sa manière séduisante s’appelle Nigella Lawson qui a sa propre émission de cuisine, Nigella Bites. Le cas de Nigella est particulier parce qu’elle essaie de façon évidente de profiter de sa propre sexualité. Il semble qu’elle ne cache guère le plaisir qu’elle dérive de préparer, de cuisiner et de manger de la nourriture. Elle met en jeu des petits gestes taquins et suggestifs et n’est pas timide de tout avec sa sexualité. On décrit qu’elle « winks as she sucks on an oyster, licks cream from a spoon ». Ses postures érotiques font tomber les barrières entre les plaisirs sexuels et gustatifs.

Le terroir dans la publicité

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Le sujet de mon papier final est lié avec celui de Lauren (voyez les commentaires précédents). Je suis intéressée sur l’exploration de l’idée du terroir comme un outil de marketing dans la publicité.

On a vu dans notre cours que dans le passé, le mot terroir n’avait pas de connotations positives. Les gens préféraient la “pureté” et le goût du terroir était considéré impure. Aujourd’hui, dans notre vie très industrialisée et mondialisé, c’est la nourriture “homogénéisée,” fabriquée sans une trace du terroir, qui est la plus facile à trouver et la moins chère. On est loin de la naturelle, donc on cherche les produits « organiques » et « naturels. »

Aujourd’hui les produits du terroir sont précieux et chers. Nous vivons dans une époque de l’individualité-extrême, une époque de “personal branding,” où on a besoin de se distinguer afin d’avoir du succès. C’est le même cas pour l’industrie ; les producteurs ont besoin de distinguer leurs produits. Donc, le terroir est très important. J’ai découvert qu’il y a même des entreprises de consulting, juste pour le marketing du terroir! : http://www.vinterra.net/

Il y a beaucoup de controverses entre les gens sur l’effet du terroir. Je suis d’accord avec cette idée-ci :

« Establishing a reputation for terroir requires two things. First, you have to actually have terroir, which is to say wines that really are reflections of particular and distinctive winegrowing regions or sites. And, second, you need to be able to communicate this to consumers. Absent the first factor it’s just marketing. Absent the second it’s an exercise in futility from a wine economics standpoint.” – Wine Economist

Quelques autres ressources que j’ai trouvées:
New world responses to old world terroir,” écrit par Dr. Richard Smart
Marketing terroir:A conceptual approach,” écrit par Stephen Charters
Terroir: The Black Hole of Wine Marketing?” Nathalie Spielmann, Claire Gélinas-Chebat
Locating Value in Artisan Cheese: Reverse Engineering Terroir for New-World Landscapes,” Heather Paxson

“Divided We Eat”

Dans cet article nous voyons les différences de la classe et leur accès à la nourriture. Les plus riches ont les moyennes à dépenser les baies hors saison pendant que les « food insecure » mangent la nourriture fabriquée en série comme la pizza et le gâteau. Whole Foods  a profité avec une augmentation de 58 pourcent, et le chiffre de bon alimentaire des Américains a aussi monté par 58.5 pourcent.

The Continuing Significance of Social Class to Marketing by Richard P. Coleman

Richard Coleman parle à l’importance du concept de classe dans le marketing, qui vient de « Chicago group » dans les années cinquante (du vingtième siècle). Le group a montré une différence entre les buts dans le vêtement, la nourriture et le prestation de la bourgeoise comparé à la class moyenne inférieure. Cette connaissance est devenue une partie de la théorie du marketing, qui applique encore aujord’hui car il reste des distinctions de classe selon les activités comme l’opéra ou le jazz.

Le marketing selon le classe

Consumer Psychologist

Professeur de marketing, Lars Perner, de «University of Southern California » parle à marketing de la nourriture selon la classe sociale. Il parle de la stratégie « upward pull marketing » où le positionnement du produit apparaît pour le « mainstream » pendant que le produit est représenté comme un produit pour la haute société (comme Haagen-Daz ou Grey Poupon). Un autre stratégie est « level positioning » pour le col bleu, qui représente leur mode de vie.